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Street Art 2010

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il y a 13 ans 7 mois #41780 par stereotommy
Street Art 2010 a été créé par stereotommy
Au cœur de Steenvoorde pour profiter agréablement du Street Art Festival mis en place depuis maintenant onze années par une équipe motivée de bénévoles généreusement festifs et entièrement dévoués à l’organisation de cet évènement.
La foule n’est pas encore assez dense, la majorité des personnes qui la compose fixe déjà les diverses free session de glisses pendant que le DJ envoie du gros son hip hop US dont une forte proportion de Cypress Hill, ce qui n’est pas pour me déplaire et illustre idéalement la bonne ambiance générale déployée autour de la place principale, encombrée comme à l’accoutumé d’un immense parc de glisse où s’échauffe un large pan de la jeunesse accro au tricks d’équilibristes et aux sensations fortes qui forgent le caractère et les os de ces intrépides acrobates sur roues.

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Ce samedi après midi sportif est découpé en trois sessions : Rollers, Skate et BMX, chacune ayant une partie qualificative et une finale.

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Les qualifications des patineurs de la session Rollers me permettent de me faire la main avec la photo de sport, et un premier constat révèle le manque d’ un objectif mieux adapté à cette pratique dont il faudra que j’apprenne les multiples spécificités pour parvenir à capturer un instant intéressant.
Je me contente donc de rester au pied du parc et mitraille à gogo les figures aériennes plus ou moins abouties selon le niveau mais surtout j’en profite pour suivre l’évolution des graff en cours et admirer la bonne maitrise des artistes invités à se lâcher sur les panneaux de bois fixés au dos des rampes.

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A peine les trois lauréats de la session rollers récompensés, la multitude de skaters qui trépignaient d’impatiences depuis un quart d’heure s’engage sur le parquet pour affronter les divers modules mis à leur disposition pour les qualifications.
Un Trasher chevelu vêtu d’un T-shirt Municipal Waste révèle donc son bon gout musical et aussi sa capacité instinctive à défoncer une partie du plancher après que le truck avant de son skate transperça les lattes de bois mises à rudes épreuves par les grind, flip, slide et autres anglicismes aussi impressionnants à mémoriser que compliqués à exécuter.

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Les bénévoles s’affairent et remplacent la partie détériorée mais cela ne m’empêche pas de penser au fait que le parc n’est pas destiné à accueillir les skaters mais plutôt les BMX, les modules centraux qui séparent la rampe coupaient l’énergie cinétique nécessaire aux participants pour décoller suffisamment et empêchent les skaters d’acquérir assez de vitesse pour affronter le mur et s’envoler en beauté hors du copping.

Je ne verrais pas les qualifiés de cette session car un détour au terrain des archers m’occupera un moment autour d’une hommel fraiche en compagnie des copains de At Ohms.
De retour au centre, le doute n’est plus concernant le parc où gravitent les cycles déchainés car, plus lourds et plus spectaculaires que les rollers où les skaters, les riders casqués affrontent le mur avec plus ou moins de succès mais peuvent surtout s’élancer de celui-ci pour accomplir d’incroyables prouesses techniques sur les modules centraux dont j’ai retenu quelques double back flip et no catch.

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Installés près de l’église de Steenvoorde, « The Wheelers » est un duo d’équilibristes rock n punk qui présentent un spectacle musical humoristique d’acrobaties loufoques.

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Les délires et les riffs de guitare noise orchestrent la mise en scène de situation burlesque sans paroles, hormis le cultissime « Hey ! Ho ! Let’s go ! » des Ramones qui devient à plusieurs reprises un sympathique appel à rentrer dans cet univers clownesque et décalé.

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Un spectacle parfait pour assurer la transition entre les péripéties à roulettes et les concerts à venir sur le terrain des archers où je retrouve alors quelques amis déjà attablés pour l’apéro constitué principalement de douces et agréables rasades d’Hommel fraiche servie à la pression.

Une frite merguez et quelques retrouvailles plus tard, je me dirige vers la tente d’où proviennent les riddims reggae/ragga distillées aux platines par K-MOUFLAGE qui accompagne sa selecta de sirènes et bruitages electroniques à l’aide d’un akaï MPC 1000.

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Le Dj n’aura pas l’occasion d’emporter la foule devant les enceintes mais colora agréablement le montage chaotique et rigolard du campement lui faisant face.
Suivent alors les braillous locaux d’AGAINST THE WALL qui étrennent les planches de la scène principale. Le batteur martèle sa grosse caisse au point de la perdre sur le quatrième titre, les deux chanteurs se complètent et se distinguent par un cri guttural proche de l’égorgement d’un porc pour l’un et un bon coffre de voix agrémenté de reverb’ pour le second, le bassiste est bien dans le rythme alors que le guitariste connait quelques faiblesses passagères et tous ensemble se libèrent véritablement sur le sixième et dernier titre qui pulse à bloc dans la tradition NYHC.

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L’énigmatique MR FREEZE, adepte de Serato caché sous le masque d’Iron Man, prend le relais sous le chapiteau et retient mon attention pour son habileté à placer quelques routines de scratch sur une sélection Hip Hop Grime qui progressera vers des rythmes dépouillées Dubstep. Le public s’éclate à souhait sur ses basses résonnantes mais le mix manque de spontanéité et d’originalité à mes oreilles.

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Originaire de Picardie les six membres de LA CAVASKA profitent de la tombée de la nuit et d’un public dynamique pour endiabler un bon pogo sautillant sur leurs compositions Ska Punk Rock Alternatif dont les textes sont chantés en français, anglais et espagnol, ce qui évoque instinctivement des influences très proches de Ska-P.

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« Apéro, Apéro, Apéro, c’est l’heure de l’apéro ! » ou un véritable instant de communion fusionnelle avec le public gentiment éméché lorsque le groupe partage une ode à l’éthylisme festif qui égaye cette soirée. « Bouyaka !!! » ça pète le feu sur et devant la scène et achève un show généreux de quarante-cinq minutes aussi sincères que conviviales.

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Encore du dubstep en guise de transition sous le chapiteau et encore du mix sur Serato et je me demande si Mr Freeze n’aurait pas troqué son masque d’Iron Man contre un sweat-shirt tant la sélection , le mix et l’attitude de NKO sont remarquablement similaires pour celui qui sait observer quelques détails révélateurs d’une supercherie qui m’éloigne rapidement de cet espace.

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Beaucoup de personnes me vantent souvent les qualités de Serato mais peu en souligne les défauts dont notamment celui de planter le PC quand le buffer est au taquet. Ce point technique provoque des coupures sonores à plusieurs reprises qui déchainent l’audience et déclenchent la colère du DJ contre les techniciens sono alors qu’il est seul responsable de ces problèmes et ne s’en rend compte que lorsque Leister lui indique l’origine du souci.
Bref NKO ne m’as vraiment pas convaincu voire m’as carrément déplu et je ne m’étendrai donc pas davantage sur ce dernier.

« LES GARS DANS L’COIN » en imposent scéniquement de part leur formation big band/fanfare et leur étonnante prestation remarquablement pro. Souvenez vous de ces neufs musiciens bien en place musicalement dont une section d’instruments à vents mise en avant qui apporte un réel souffle dynamique aux compositions hybrides du groupe dont la justesse de jeu de chaque membre est un régal musical et visuel car tout le monde s’éclate à fond sur scène.

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Les festivaliers accueillent chaudement la fusion décompléxée du groupe dont la diversité musicale s’exprime au travers d’un break d’anthologie où se mêlent des reprises de tubes emblématiques et qui débute par Nirvana « Smells like teen Spirit », suivi de « everybody needs somebody to love » des Blues Brothers puis d’une chanson disco de ABBA à laquelle succède le thème de l’ Empire de Star Wars pour continuer sur un sirtaki et enfin se termine par du Yves Duteil, le tout en moins de deux minutes, chapeau bas les Gars !

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L’empathie entre le public et le groupe est à son maximum lorsque le chanteur invite l’assistance à se scinder en deux et provoque une joute verbale entre les deux camps formés de part et d’autre de la scène et qui n’attendent qu’un déclic pour se lacher dans un braveheart des familles dont le groupe sait contenir l’énergie et la préserver pour le reste de la prestation car c’est spécifiquement ce genre d’émotion qui unit un groupe bienheureux avec un public en phase.

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De phase il est question puisque des rythmes hardtechno fleurant bon la culture free party se propagent depuis le chapiteau car MARKOTIK inaugure la programmation concoctée par At Ohms. Le public s’attendant à du Gabber est quelque peu surpris mais ne s’en laisse pas moins aller sur la sélection du DJ du sound system Wellatribe qui n’hésite pas à placer dans son mix quelques morceaux hardcore downtempo pour mieux entretenir la braise qui anime le dancefloor coloré par les nombreuses lights réparties dans le chapiteau.

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Quelques bavardages plus tard, le maxi « Renegade » du « Clan des robots » pulse dans les membranes et m’extirpe des backstages pour constater que RONYTORINK a pris son tour en finesse aux platines. Quel plaisir de voir l’hyper réactivité du public sur cet excellent track et quel pied d’écouter l’ami Rony totalement libéré dans son mix Drum Core qui incendie furieusement le dancefloor . Parfaitement à son aise et bien motivé le DJ durci le groove qui tabasse sa race et ça lui va bien parce que c’est l’hystérie devant les caissons d’enceintes réglés tip top nickel chrome. Des jeunes et jolies groupies aux regards plein d’admiration qui se déhanchent aux teufeurs débordant d’entrain qui secouent les barrières de sécurité, l’adhésion du public est unanime tout au long du mix dont je pense que tous ceux qui étaient présents s’en souviendront encore longtemps.

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Cela faisait déjà une sacrée paire d’années que je n’avais pas eu le plaisir de revoir SPEEDY Q’S et mon attente fut largement comblée par la technique magistrale du fondateur des labels KS et Contrarotative. Usant de deux platines CD en plus de deux Technics MK II , le DJ labellisé Stormcore fut à la hauteur de l’évocation du label indépendant. Old school terror dans sa sélection de vinyls contenant entre autre des classiques de Rage Records, Shockwaves recordings et autre Bloody Fist des familles, le maitre des roues d’aciers empile couche après couche de nombreuses balles exhummées du milieu des années 90 tout en insinuant finement ces dernières compositions inédites sur les platines CD, le tout créant un maelstrom d’énergie brute d’où s’échappe furtivement quelques sonorités cheap tune provenant d’une Dictée Magique trafiquée.

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Typiquement le genre de mix privilégiant le mental brut et sans concessions que j’affectionne mais qui ne fait pas l’unanimité chez le public Gabber préférant le formatage poussif et prévisible d’un Hardcore à la Hollandaise. Toutefois l’expérience du DJ sait garder le public en haleine et livre un mix qui aurait gagné en efficacité si les Technics avaient été surpitchées auparavant mais ce point de détail est négligeable tant la performance fut des plus appréciable.

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Surpris une nouvelle fois par la prestation de LEISTER qui débute son live transgenre par des séquences acides sur fond de Breakbeat dubisant. Etonnant et augurant de bonnes inspirations à venir, il semble que le flamand local avance vers une maturité de composition et d’exécution des plus prometteuses mais n’oublie pas de placer son interprétation de « La bohème » pour mieux saisir et satisfaire les gabber addicts encore présents sur le dancefloor. Une chose à dire : continue comme ça mec car ton live bien construit gagne en richesse d’année en année.

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La carte mémoire de 4 gigas est pleine (soit environ 1600 photos) , je me décide à rester sur le terrain de archers en compagnie de mes amis, et par conséquent je n’assiste pas aux finales de glisses du dimanche. Un dernier pour la route en fin d’ après midi sur une terrasse de Steenvoorde en compagnie de quelques Bénévoles dont je remercie l’ensemble pour leur sincère générosité et leur accueil et particulièrement Thibault pour l’invitation à suivre ce onzième Street Art.

Il est plus difficile de briser un préjugé qu'un atome !
Albert Einstein

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