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Altern_Aktus - Bulletin du 06.01.2003

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il y a 20 ans 4 mois #1225 par baboon
recut de :

Altern_Aktus - Bulletin du 06.01.2003

Sommaire :

- Appel à contribution, le nomadisme, moments de vies ici et ailleurs
- Manifeste pour l’abolition du foie gras
- Quels outils pour la lutte féministe ? Réflexion sur la non-mixité.

- Cahiers antispécites # 23
- Manifestation antinucléaire, le 17.01 à Paris
- Semaine (du 10 au 18.01) de solidarité avec les peuples du Chiapas en lutte


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Appel à contribution, le nomadisme, moments de vies ici et ailleurs
From : Manue

Info datant du 02.01.2003



Dans notre société normée et stéréotypée, la question de l´habitat se borne trop souvent au lieu (ville, campagne.), ou au type d'habitation (appartement ou maison, location ou achat, squatt.). Mais une évidence reste, immuable et sans appel, c'est le fait d'être sédentaire. Il y a les nomades de générations en générations, les « gens du voyage », d'ailleurs victimes de discriminations et des pires préjugés depuis des siècles, et puis il y a les autres, les « gens normaux », les sédentaires. On a un logement fixe ou bien on est SDF, c'est-à-dire que l'on a échoué dans cette compétition qu'est la vie dans la société. Mais quelle place pour le choix ?
Tout est fait pour les sédentaires ; pas une conversation qui n'épargne le « d'où tu viens ? », pas une formalité administrative sans adresse à donner. Pas d'adresse ? Alors c'est le carnet de route, et il faut pointer chez les flics. La norme est au logement fixe, même si on en change trois fois par an. Choisir une vie en dehors des normes conduit tout droit à la marginalisation, aux préjugés. La pression sociale nous pousse à des vies semblables et jamais vraiment librement choisies.
Face à cette énième forme de normalisation, j'ai envie de rassembler des textes, des témoignages et de les présenter dans une brochure. Toutes les expériences de vies nomades m'intéressent. Le but serait de faire un recueil de différents récits, de moments forts, de vécus qui donnent à voir, un peu, le nomadisme. Pour que toutes ces histoires individuelles reflètent un véritable choix de vie.
Je lance cet appel à contribution à toutes celles et tous ceux qui ont décidé de quitter les chemins tous tracés pour prendre la route, pour quelques temps ou pour la vie, en camion ou bien autrement, avec ou sans projet. A toutes les personnes qui ont fait le choix d'expérimenter cette autre façon de vivre qu'est le nomadisme.



merci d'envoyer toute contribution à l'adresse Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.


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Manifeste pour l’abolition du foie gras
From : sansamand
Info datant du 19.12.2003


Une campagne pour l'abolition du gavage est sur le point d'être lancée. Elle intervient à la veille des fêtes de fin d'année et de la consommation redoublée de foie gras.



Cette campagne s'arc-boute sur un certain nombre de textes législatifs européens, ainsi que sur les rapports d'études scientifiques récentes.



Ce projet entre cette semaine dans sa phase de médiatisation. En ligne depuis aujourd’hui, le site Internet de la campagne est consultable à www.stopgavage.com.

On peut notamment y signer le manifeste pour l'abolition du foie gras à titre individuel. Si elles se reconnaissent dans ses revendications, les associations sont aussi invitées à apporter leur soutien au manifeste par le biais du site.



Vous en souhaitant une bonne visite.


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Quels outils pour la lutte féministe ? Réflexion sur la non-mixité.
From: Worker

Info datant de 12.2003 (sur a-infos)

Outre la remise en cause perpétuelle de la légitimité de nos luttes (quoi ? t'es féministe ? mais enfin, voyons, c'est dépassé... aujourd'hui, c'est l'égalité !), il nous faut encore nous justifier lorsqu'il s'agit de s'organiser entre nous. Ah, la voilà, la question qui fâche, qui fait causer, qui provoque tant de discussions enflammées. La non-mixité se trouve ainsi souvent au coeur des débats, et cela même quand ce n'est pas nous qui remettons le sujet sur le tapis. Et oui, la non-mixité féminine gêne mais il est d'abord pour le moins surprenant que le féminisme soit la seule lutte au sujet de laquelle on se pose la question de savoir si son autonomie est légitime. On entend pourtant régulièrement, concernant les sans-papier-e-s ou encore la lutte des Noir-e-s aux États-Unis, que l'indépendance et l'autonomie sont légitimes comme premier pas vers une émancipation face aux oppresseurs.



Or, la légitimité des groupes non-mixtes femmes est questionnée, voire condamnée, et ceci majoritairement par les hommes... et c'est là où le bas blesse : il y a là une volonté de la part des hommes de garder le contrôle sur les femmes, leurs paroles et leurs actions. En effet, l'autonomisation des mouvements de femmes menace directement les intérêts et les privilèges dont jouissent les hommes dans nos sociétés patriarcales.



Oui, nous voulons nous organiser entre femmes, féministes, lesbiennes... de tous horizons, de toutes classes sociales... et nous le faisons !



Pourquoi ??



Et pourquoi pas ?



Parce que l'espace dit « public » (les bars, les rues, particulièrement la nuit...) est un espace majoritairement investi par les hommes : il en va donc de même pour l'espace militant. Il suffit de se pencher un peu sur les chiffres des effectifs des syndicats, partis politiques, organisations politiques...



Parce qu'il ne suffit pas qu'un groupe soit composé à 50 % de femmes pour que son fonctionnement soit réellement mixte, et que cette mixité stricte ne préserve en aucun cas les femmes du sexisme ambiant.



Parce que la masculinisation de l'espace militant fait que les femmes y sont trop peu nombreuses et/ou invisibilisées. Donc les luttes et les revendications axées sur les droits des femmes et leur émancipation sont mises sur la touche et/ou considérées comme « secondaires ».



Parce que personne ne nous libérera à notre place : seules les femmes peuvent lutter efficacement pour leur émancipation sociale et sexuelle, pour leur propre condition de vie.



Parce que nous subissons toutes une oppression commune : le patriarcat, et que celui-ci a toujours oeuvré à diviser les femmes. Il est donc nécessaire d'en prendre conscience et de construire une solidarité entre toutes les femmes.



Parce que la non-mixité nous semble par ailleurs un moyen indispensable que les femmes doivent s'approprier. Il permet d'abord d'éviter un certain nombre de rapports de domination sexiste, et il permet ensuite aux femmes de se situer un peu plus en marge de la socialisation féminine, qui nous rend excessivement dépendantes au regard et au
jugement des hommes, pour penser nos prises de décisions, nos actions, et pour nous penser nous-mêmes.



Comment ??



En nous créant des espaces de discussions et d'actions où chacune est libre, et notamment en apprenant, de nouveau, à considérer la valeur de nos discours et de nos réflexions théoriques.



En remettant en cause l'ordre établi : et notamment les privilèges des dominants.



En nous réappropriant les ré-flexions et les théories féministes sur lesquelles nos prédécesseures ont planché. La question de la transmission est en effet centrale et nous permet de continuer à avancer, à progresser et à nous servir de nos acquis.



En questionnant la division des sphères dites « publiques » et dites « privées », et cela notamment parce que la sphère dite « privée » enferme les femmes et les isole dans un rôle qui ne participe aucunement à leur épanouissement social. Le privé est politique ce qui se passe dans le lit, à la maison ou au travail relève de la construction sociale des individu-e-s, d'un phénomène global qui structure les rapports hommes/ femmes et cela doit être questionné d'un point de vue politique.



Et comme il y a encore des tonnes de bonnes raisons de créer des groupes non-mixtes femmes et qu'il y a encore des tonnes de manières de faire... nous appelons toutes les femmes à s'organiser et à venir y participer, car la pratique et le vécu sont des outils privilégiés pour se faire une idée sur les choses et leur pertinence.



Adeline

Le texte ci-dessus est tiré d'un 4 pages réalisé par la commission antipatriarcale de la Fédération anarchiste.
Vous pouvez commander ce 4 pages à l'adresse suivante : Publico, 145, rue Amelot, 75011 Paris ou au mail suivant : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.





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Cahiers antispécites # 23
From : Estiva

Info datant de 12.03



Le numéro 23 des Cahiers antispécistes est un peu exceptionnel. Par sa taille d'abord : 160 pages environ.
Aussi parce qu'à partir de ce numéro, les Cahiers antispécistes deviennent thématiques : un gros dossier sur un sujet + une partie "hors dossier".

Le dossier du numéro 23 est consacré à la sensibilité. Parce que c'est un sujet essentiel pour la lutte animaliste, un sujet auquel nous avons tous besoin de réfléchir pour être des militants conséquents. C'est un domaine très difficile aussi : beaucoup de travaux sont disponibles sur la question (neurobiologie, psychologie, éthologie, philosophie, physique...), des connaissances sérieuses existent, et pourtant il n'y a aucun corpus théorique capable de rendre compte de
façon cohérente de la subjectivité.

En un sens, vous le savez déjà. Vous vous affrontez régulièrement sur la question de savoir si les plantes sont sensibles ou pas. On voit périodiquement se quereller les personnes de conviction "matérialiste" avec celles pour qui le phénomène de "l'esprit" renvoie à Dieu. Ces débats finissent souvent en quenouille, chacun repartant avec ses convictions premières sous le bras. A cause de cela, quelque part dans votre cerveau (esprit) vous savez déjà qu'il y a à la fois des arguments et des pièces manquantes dans l'analyse de la sensibilité. Pourtant, ce qu'il y a dans le numéro 23 des Cahiers antispécistes, même si vous avez déjà réfléchi à la question, vous ne le savez pas déjà.

Le dossier "sensibilité" s'ouvre par deux articles faits maison (par des membres de la rédaction).
Le premier, de David Olivier, contient tellement d'idées qu'il est impossible de le présenter en quelques lignes. Ce qu'il y a dans ce texte, vous ne l'avez jamais lu ailleurs. Je peux vous en donner un très très vague parfum en partant de façons de penser que vous connaissez, mais en réalité, il n'est pas bâti à partir de ces façons de penser.
Les "matérialistes" disent "la science explique (ou expliquera) la sensibilité". Les croyants disent "ce qui relève de l'esprit échappera toujours à la science". Les deux détiennent un petit bout de la vérité, et les deux ont tort. La subjectivité relève bien des sciences de la matière (c'est à dire de la physique). Mais la physique que nous connaissons (qu'il s'agisse de la physique classique ou de la mécanique quantique) est incapable d'en rendre compte. Incapable par construction, et non pas parce qu'il resterait quelques lois à découvrir en restant dans les paradigmes existants. La physique classique ne peut pas intégrer la sensiblité (à la rigueur on peut lui coller un patch de telle sorte qu'elle puisse admettre que la sensibilité existe, mais alors on est obligé d'admettre aussi que ce que nous sentons et pensons n'a aucune conséquence sur nos actes). La mécanique quantique dans son interprétation standard conduit quant à elle à vider de son sens la notion même de réalité.
Reconnaître l'existence de la sensibilité comme fait réel (et comment le nier, puisque nous en avons chacun la connaissance immédiate ?) conduit à mesurer l'ampleur de la crise de notre conception scientifique du monde. Conduit aussi à explorer les conditions que devrait satisfaire la reconstruction de la physique pour éviter le mur où elle conduit aujourd'hui. Cette exploration amène, entre autres, à remettre en cause la division que l'on fait ordinairement entre la physique (de l'ordre du sûr, du solide, du démontrable) et l'éthique (de l'ordre de l'indémontrable, du relativisme, reflet de préférences personnelles...). La valeur de vérité de l'éthique n'est pas moindre que celle de la physique. Ces réflexions tant sur la physique que sur l'éthique ont un lien très direct avec la question du spécisme.

Le second article est de Sébastien Arsac. Il s'est plongé dans la lecture des ouvrage d'Antonio Damasio, un neurobiologiste de renommée mondiale, auteur de plusieurs livres traduits en français. Il y a découvert que les thèses de ce scientifique sur la "conscience noyau" ont pour conséquence de rendre les discours spécistes intenables. En résumant grossièrement : le siège de la conscience dans le cerveau n'est pas le neocortex (présent seulement chez certaines espèces et particulièrement développé chez les humains) mais des parties évolutivement beaucoup plus anciennes du cerveau et présentes chez la plupart des animaux.

Ensuite, à l'intérieur du dossier "sensibilité" du numéro 23 des Cahiers, on trouve un sous-dossier consacré aux invertébrés et plu spécifiquement aux insectes. Il contient deux articles d'entomologistes faisant le point sur ce que l'on peut dire à la lueur des connaissances actuelles en réponse à la question "Les insectes sont-ils sensibles?". Un troisième texte du sous-dossier rend compte des communications qui ont été présentées par des biologistes au colloque "Ethique et invertébrés" organisé en 2000 par la LFDA.

Enfin, dans le dossier sensibilité toujours, figurent des recensions d'ouvrages récents consacrés au thème de la sensibilité ou de la conscience animale (ou pour les deux derniers de la conscience en
>général) :
- "Quand les éléphants pleurent" de Jeffrey Masson
- "A quoi pensent les animaux" de Marc Hauser
- "Les origines animales de la culture" de Dominique Lestel
- "Les animaux pensent-ils ?" et "Comment l'esprit vient aux bêtes" de Joëlle Proust
- "Qu'est ce que cela fait d'être une chauve-souris ?" de Thomas Nagel
- "La redécouverte de l'esprit" de John Searle.

Et ce n'est pas tout !
Dans le numéro 23 des Cahiers antispécistes figurent aussi une série d'articles "hors dossier" (…).

Estiva
Les Cahiers antispécistes : www.cahiers-antispecistes.org

disponible contre 5 euros a l'adresse suivante :
Cahiers antispécistes
c/o Sébastien et Brigitte Arsac
53, rue du Pont Saint Jacques
63000 Clermont Ferrand
Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.>


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Manifestation antinucléaire, le 17.01 à Paris
From : Rimso!

Info datant du 06.01.2003 sur a-infos


Samedi 17 janvier 2004 - 14H Place de la République


Appel d'Alternative Libertaire, de la Fédération Anarchiste, d'Offensive Libertaire et Sociale et de l'Organisation Communiste Libertaire :


Ni prolongement, ni relance : arrêt immédiat du nucléaire civil et militaire


Le nucléaire n'est pas une fatalité, c'est un choix politique et économique. Il a fallu la volonté de tous les gouvernements, de De Gaulle à Jospin, pour parvenir a une situation unique : 80% d'électricité produite par le nucléaire. Pour les militaires, les capitalistes, les politiques, les risques pour l'environnement et les populations actuelles et futures viennent après les profits engrangés par une minorité d'industriels et d'actionnaires.

Face au danger du nucléaire, arrêt immédiat


Car un accident majeur (comme à Tchernobyl) est toujours possible et plus encore aujourd'hui avec le vieillissement des centrales en activité ;
Car les déchets polluants s'accumulent. On ne sait qu'attendre qu'ils cessent d'être radioactifs, ce qui prendra des milliers d'années ;
Car le nucléaire se caractérise par la centralisation, l'opacité des décisions, l'absence de moyens véritables pour que nous pesions sur les orientations (recherches, énergies renouvelables, transport de déchets...), l'omniprésence de puissances financières. Elément moderne du totalitarisme, le nucléaire nous fait courir le risque de vivre dans une société avec l'absence totale de contrôle et de choix des populations, mais avec le règne absolu de « ceux qui savent », scientifiques et technocrates.


Il est nécessaire de ne pas laisser les fantasmes scientistes continuer à nous égarer dans l'impasse industrielle dont on constate chaque jour les dégâts : de la vache folle au réchauffement planétaire, en passant par l'amiante et les leucémies en Ukraine et à la Hague.


Nucléaire et militaire riment avec totalitaire

Le nucléaire doit aussi son existence à ses usages militaires. De Gaulle voulait doter l'armée de plutonium pour la force de frappe ; le nucléaire est une recherche de suprématie et de domination. USA, URSS, Chine, Inde... Tous les Etats usent d'abord du nucléaire pour des objectifs militaires. Aujourd'hui, l'armée française dispose d'armements au plutonium. Ces pays doivent leurs bombes à la production civile du nucléaire. Le lien entre l'usage militaire et l'usage civil du nucléaire, en France comme ailleurs, c'est le pouvoir de l'Etat et du Capital. C'est lui qui a décidé et qui maintient la création de cette filière civile et
militaire, c'est lui qui en retire des dividendes et qui décrète le secret défense, qui réprime les opposants-es, qui privatise EDF...


La politique nucléaire française aujourd'hui


La politique nucléaire française actuelle ne fait que renforcer ce que nous dénonçons depuis toujours comme celle du gouvernement précédent, auquel participaient les Verts.
Au printemps, EDF a décidé de prolonger de 10 ans la durée de vie de ses centrales en activité ce qui représente un profit supplémentaire compris entre 15 et 23 milliards d'euros au détriment de la sécurité. Manouvre, qui valorise le bilan de l'entreprise pour séduire les investisseurs lors de la future privatisation. - Cet été, EDF ramait sous la canicule : centrale refroidie au jet d'eau ; dérogation pour des rejets d'eaux chaudes augmentant la température du milieu (cela n'a pu
être sans impact néfaste sur la faune et la flore). Le gouvernement -lui- classait secret défense les renseignements, procédés, objets, documents, relatifs aux mesures de surveillance, de confinement, de suivi, de comptabilité des matières nucléaires et leur transport.
Enfin, d'indiscrétion en petites phrases, on nous prépare à l'annonce du lancement d'un réacteur EPR, construit par AREVA, qui entrerait en fonction en 2020 pour 60 ans.


PAR ICI LA SORTIE !


La sortie immédiate du nucléaire n'est pas réellement un problème technique ni économique mais politique et culturelle. Plus que d'asseoir nos espoirs sur la recherche, ce sont des modes de vie, des efforts collectifs qu'il faut inventer. Les énergies renouvelables sont au point, les sources d'économie d'énergie sont connues. Certes, à court terme, les seules énergies renouvelables ne peuvent produire l'électricité nécessaire. Là encore le problème est faussé par des décennies de
production nucléaire. La culture du gaspillage est préférée à une politique d'économie d'énergies. À court terme, couplées au développement des turbines au gaz, à la co-génération, à l'arrêt des exportations d'électricité et de l'énorme autoconsommation des centrales, une sortie immédiate du nucléaire est possible.


Repenser la production énergétique

Au Nord, au Sud, la révolution énergétique est indispensable. Elle doit être affrontée dans toutes ses dimensions : écologiques, techniques, économiques, culturelles et sociales. Amélioration de l'efficacité énergétique et recours aux énergies renouvelables, élimination des gaspillages ne pourront aboutir sans réforme profonde aux échelles locales, régionales et continentales, des modes de production et de répartition des richesses. Cet effort n'a de sens que collectif (décision
au niveau local de la gestion de l'énergie) et mondial. Une solidarité entre les peuples est nécessaire, afin de répartir égalitairement les gisements d'énergie (fossiles ou renouvelables) dont la plus grande partie est actuellement consommée par les pays de l'hémisphère Nord.


Pour une société autogestionnaire, sans nucléaire

Quatre exigences nous permettront de respecter l'environnement et conditions de vie : réduire nos consommations énergétiques, utiliser une énergie propre écologiquement, favoriser la démocratie locale directe, réduire les inégalités sociales. Nous sommes contre le nucléaire parce que nous sommes opposés au capitalisme, aux militaristes, que nous dénonçons et combattons la logique d'Etat, et parce que nous sommes partisans d'une société autogestionnaire. L'autogestion c'est : boycotter les produits énergivores et polluants. Combattre les logiques de profit qui caractérisent le capitalisme. Favoriser un mode de vie à l'inverse du gaspillage permanent qui déresponsabilise. En tenant compte des limites technologiques, il faut rapprocher les centres de production des centres de consommation d'énergie tout en l'organisant rationnellement sur un
mode fédéraliste, non concurrentiel. Nous devons favoriser une gestion directe (autogestion) des énergies par les travailleurs, les populations locales et les usagers. Enfin, nous devons nous associer aux travailleurs en lutte pour dissoudre "l'Etat-EDF" au profit d'un vrai service public.
Nous rendrons le contrôle de la production énergétique à la collectivité que nous sommes, en expulsant l'Etat et les capitalistes du Conseil d'administration. Nous ne voulons plus d'un service des énergies d'Etat, centralisé et pro-nucléaire; nous le voulons fédéraliste, géré par toutes et tous.


Mobilisons nous

Pour la France et ses 56 réacteurs, une sortie est possible entre 2 ans (situation de crise due à un accident) et 30 ans (par non renouvellement du parc nucléaire, scénario choisi par les Verts car permettant de ne pas trop se heurter au PS et surtout de ne pas remettre en cause le système capitaliste). La vitesse à laquelle nous sortirons du nucléaire dépend donc de notre capacité à construire un mouvement antinucléaire capable de créer un rapport de force suffisant.


Nous appelons donc tous ceux et celles qui partagent nos positions à rejoindre notre cortège au sein de la manifestation. A l'issue de la manifestation nous prévoyons une réunion pour débattre de la prolongation de la lutte.



MYTHES ET DANGERS DU NUCLÉAIRE
Les centrales nucléaires sont de plus en plus sûres ?


Un accident majeur (comme à Tchernobyl en Ukraine) est toujours possible et plus encore aujourd'hui qu'hier avec le vieillissement des centrales en activité. Tout est possible en matière de terrorisme (voir le 11 septembre), les conséquences d'une attaque sur un réacteur nucléaire seront sans communes mesures avec la destruction du world Trade Center !
On trouvera des solutions pour la question des déchets ?
Le problème des déchets est toujours sans solution. La seule alternative actuelle minimisant les risques est de les stocker sur les lieux de production, sous la surveillance des professionnels du nucléaire. Rappelons que certains déchets dangereux ont une durée de vie de plusieurs milliers d'années. or nous avons déjà perdu la trace de stocks de munitions de la première guerre mondiale ! Est-ce cela le cadeau aux générations futures ?

Le nucléaire permet d'assurer l'indépendance nationale ?

Tordons le cou à ce mythe : 100% de l'uranium est importé ! Le nucléaire représente certes près de 80% de la source de production d'électricité en France, mais guère plus de 30% de notre énergie. La France dépend ainsi du pétrole pour le secteur vital du transport...

Le nucléaire : une énergie bon marché ?

Le chauffage électrique, écologiquement aberrant (76% de perte), est un des responsables du cercle vicieux entre consommation et production d'électricité. Une grande partie des impayés d'EDF sont dus au chauffage électrique : ce sont les populations les moins riches qui ont les plus grosses factures du fait de la mauvaise qualité de leurs installations de chauffage. Contrairement à une idée entretenue par l'entreprise EDF, l'électricité nucléaire est très chère quand on prend en compte
l'ensemble de ses coûts : démantèlement des centrales, assurance contre les risques de catastrophe, gestion des déchets...


Travailler dans le nucléaire : un statut garanti ?

Les mineurs nigériens de l'uranium rongés par les maladies en rient encore... - Nos centrales nucléaires sont nettoyées pour ne pas exploser. Pour cela il faut que des personnes acceptent de se faire irradier. EDF a recours à la sous-traitance et à l'intérim pour cette basse besogne. D'une part cela permet de diminuer les coûts, d'autre part les cancers inévitables qui s'en suivront ne seront pas considérés comme dus au nucléaire. Ces travailleurs ne bénéficient d'aucun suivi sanitaire spécifique : conditions déplorables, infractions à la législation, précarité et salaires minables. Nous exigeons leur embauche immédiate en
CDI par EDF, la reconnaissance des accidents du travail liés au nucléaire avec une large indemnisation des proches s'il y a lieu.

Sortie progressive ou sortie immédiate ?


Vitrine de certains écologistes, dont celles et ceux qui aspirent à gouverner, la sortie progressive allemande sur 20 ans, bien qu'ayant déjà généré 120 000 emplois par le développement des énergies renouvelables, ne peut nous servir de modèle. Le risque de catastrophe est toujours présent sur cette période, des déchets continuent à être produits et, surtout, les changements politiques peuvent retarder ou même remettre en cause cette orientation si tel est l'intérêt des groupes industriels allemands...


Le nucléaire, une solution à l'effet de serre ?

L'arrêt du nucléaire (7% de l'énergie mondiale), même au profit des énergies fossiles, ne contribuerait qu'à une augmentation de 0,2 à 0,3% de l'effet de serre planétaire, ce qui est dérisoire.

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Semaine (du 10 au 18.01) de solidarité avec les peuples du Chiapas en lutte
From : Worker

Info datant du 05.01.2003 sur a-infos



Programme des différents événements qui auront lieu à Paris entre le 10 et le 18 janvier


10 janvier 2004 - Manifestation de solidarité avec les peuples du Chiapas en lutte depuis les montagnes du Sud-Est mexicain... Dix ans de lutte et de résistance zapatiste
Le premier janvier 1994, l'EZLN (Armée zapatiste de libération nationale) est apparue pour la première fois au grand jour. A l'aube, des milliers de paysans indiens ont non seulement surpris le Mexique mais aussi le monde entier avec la prise militaire de sept chefs-lieux de l'Etat du Chiapas. Ce furent les premiers jours d'une guerre décidée comme « une mesure ultime mais juste » telle que l'affirmait la Première Déclaration de la forêt Lacandone. Une ultime mesure contre la misère, l'exploitation et le racisme, mais, surtout, une ultime mesure contre l'oubli. Les insurgés zapatistes voulaient obtenir : toit, terre, travail, santé,
éducation, alimentation, liberté, indépendance, justice, démocratie et paix.

Dix ans après, la lutte pour ces droits légitimes n'a pas cessé. Malgré la répression continuelle du gouvernement mexicain, les centaines de milliers d'hommes et de femmes des communautés zapatistes construisent chaque jour leur autonomie tout en exigeant la reconnaissance des accords de San Andrés (accords signés par le gouvernement mais jamais respectés
par celui-ci).

Depuis leurs montagnes du Sud-Est mexicain, ils sont devenus le symbole de la résistance à la logique néolibérale et de la lutte contre la soumission de l'être humain à un système économique mortifère.

Le 10 janvier 2004, qui marquera les dix ans de leur soulèvement sera l'occasion de montrer au gouvernement mexicain notre solidarité avec les peuples du Chiapas en lutte.


Nous appelons donc à une manifestation :


Le samedi 10 janvier 2004, à 15h
Départ : place du Trocadéro, Paris

Premiers signataires : Comité de solidarité avec les peuples du Chiapas en lutte (CSPCL), Comité de solidarité avec les Indiens des Amériques (CSIA-Nitassinan), Echanges solidaires, Confédération nationale du travail (CNT), Solidarité internationale libertaire (SIL), Réseau No Pasaran, SCALP/REFLEX, Collectif Guatemala, Revue Volcans, France Amérique Latine (FAL), Terre et liberté pour Arauko, Collectif contre-culture, Groupe de soutien à Leonard Peltier (LPSG)...

11 janvier 2004
Soirée de solidarité avec les communes autonomes zapatistes en lutte depuis dix ans


Film ­ discussion ­ tables d'information et musique par :

- Ya Basta (ska zapatiste parisien)
- Acapulco Gold (Latino ska)
- La Fraction (Punk Rock)


Au Centre International de Culture Populaire (CICP), 21 ter rue Voltaire, Paris 11e (Métro Nation/rue des Boulets)

PAF : 5 euros



13 janvier 2004 - 18 janvier 2004
Semaine de rencontre autour du 10e anniversaire du soulèvement zapatiste

A La Passerelle du 13 au 18 janvier 2004 ­ 3 rue Saint-Hubert, Paris 11e


Le 1er janvier 1994, l'EZLN (Armée zapatiste de libération nationale) est apparue pour la première fois au grand jour. A l'aube, des milliers de paysans indiens ont surpris le Mexique et le monde entier avec l'occupation de sept chefs-lieux de l'Etat du Chiapas. Ce furent les premiers jours d'une guerre décidée comme « une mesure ultime mais juste », telle que l'affirmait la Première Déclaration de la forêt Lacandone.
Une ultime mesure contre la misère, l'exploitation et le racisme, mais, surtout, une ultime mesure contre l'oubli. Les insurgés zapatistes voulaient obtenir : toit, terre, travail, santé, éducation, alimentation, liberté, indépendance, justice, démocratie et paix.

Dix ans après, la lutte pour ces droits légitimes s'est étendue à l'Equateur, à la Bolivie et à toute l'Amérique indienne. En Argentine, les politiques néolibérales ont mené le pays à la faillite. Une semaine de rencontres, de projections vidéo, de débats est organisée à La Passerelle pour comprendre ces mouvements à la lumière des luttes sociales et leurs enjeux ici comme là-bas.


Infos au 01 43 73 05 80 ou à Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.


Semaine organisée par La Passerelle, le Comité de solidarité avec les peuples du Chiapas en lutte (CSPCL), le Comité de solidarité avec les indiens des Amériques (CSIA ­ Nitassinan), le CEDETIM, France Amérique Latine (FAL), la revue Volcans, le réseau No Pasaran, Newen, Terre et Liberté pour Arauko, le secrétariat international de la CNT...



Altern_Aktus est le bulletin d’information de Vegan Tekno (www.vegantekno.org )

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il y a 20 ans 4 mois #1260 par gringho
je tiens a montrer ma difference sur le sujet delicat qu est la bouffe : ils font chier les adeptes de la laitue, y a pas que la cellulose dans la vie, y a aussi la bidoche bien saignante ,voir qui palpite encore entre les dents, un bon gibbier delicatement faisande pendant plusieurs semaines sous le soleil, les huitres qu on avale goulument apres les avoir brulees a l acide citrique et le foie gras sur un toast chaud avec un petit sauterne :cry: ( j ai l eau a la bouche et j en pleure ...)
c est une campagne americaine de denigrement du foie gras qu on a sur le gavage !!!!! le gavage c est pas pire que prendre la temperature dans le trou qui pete !!!! alors soyons serieux ,reagissont face a ces attaques pernicieuses : qu ils gardent leurs salades aux OGM plombes et moi, je me fait un fillet de boeuf rossini avec des cepes flambes au cognac :bave:
STEAK TARTARE POWER et c est tout !!!!!!!!!

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il y a 20 ans 4 mois #1261 par gringho
voir meme me faire une omelette du cure :up: ils avaient du gout les curretons :evil:

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il y a 20 ans 4 mois #1262 par baboon
ca j'etais sur que tu reagirais sur le foie gras :roll:

je te rejoins la dessus en tant que grand adepte de la boustifaille :!:

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il y a 20 ans 4 mois #1271 par gringho
:lol: :hapface01: :bave: :saint: et oupsssss de la graisse d oies :wink:

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